Les Nations Unies ont accusé le gouvernement du Myanmar de commettre un « génocide » contre la minorité musulmane des Rohingyas, dans la province troublée du pays qu’est l’État d’Arakan. La crise au Myanmar a connu une escalade ces semaines passées, et des groupes de défense des droits de l’homme et des ONGs ont publié de copieuses dénonciations d’abus des droits humains et de massacres, allégués avoir été commis par les Forces Armées du Myanmar (Tatmadaw). Le gouvernement du Myanmar affirme qu’il mène une guerre contre le terrorisme contre des forces cherchant à déstabiliser l’état, et tout particulièrement des forces islamistes. Le gouvernement affirme également que la prétendue minorité ethnique communément dénommée « Rohingya » consiste en réalité d’immigrants illégaux, provenant de l’Est du Bengale.
En dépit de milliers d’allégations sérieuses de viol, de pillage et de massacre perpétrés par ces immigrants bengalis au Myanmar, les groupes de défense des droits de l’homme et la « communauté internationale » ont imputé toute la violence aux autorités birmanes. Qui sont les « Rohingyas », et pourquoi sont-ils désormais devenus le point de mire d’une attention internationale? Pourquoi la position des autorités birmanes est-elle ignorée? Quels objectifs géopolitiques peut-il y avoir derrière une tentative de déstabilisation du pays, reflétant ce qu’ont déclaré les autorités birmanes?
Qui sont les « Rohingyas »?
Il n’existe aucun groupe ethnique portant le nom de « Rohingya ». Le terme « Rohingya » est un terme étymologique bengali, qui signifie « arakanais ». Un « Rohinga » n’est rien de plus qu’un Musulman d’Arakan, un Musulman résident de l’État d’Arakan, la province occidentale de la République de l’Union du Myanmar. Le Dr. Jacques Leider, directeur de l’École Française d’Études Asiatiques en Thaïlande et expert de l’histoire de l’État d’Arakan, met ce nom si fréquemment cité en contexte:
Rohnigya est un nom, pas une catégorie ethnique, qui a été ravivé de nos jours pour identifier les Musulmans d’Arakan, en tant que groupe social distinct. On pourrait éventuellement le comparer au nom donné aux Chinois musulmans du Myanmar, qui sont appelés « Panthay ».
Contrairement aux affirmations de propagande des « Rohingyas », l’Islam n’a été enregistré dans l’État d’Arakan qu’à l’époque de la dynastie Mrauk-U au quinzième siècle. Jusqu’au dix-neuvième siècle, les Musulmans n’ont composé qu’une toute petite minorité de la population d’Arakan. Au 19ème siècle, le Raj britannique a déplaçé des Bengalis pour travailler dans l’État d’Arakan, en Birmanie occidentale et essentiellement bouddhiste. Les colons musulmans ont été utilisés d’une manière idoine aux colons presbytériens d’Irlande au 17ème siècle; des colons protestants et presbytériens y avaient été installés par l’état impérial britannique, ceci afin de constituer une force loyaliste locale contre les autochtones irlandais. Les conséquences de cette implantation se font toujours sentir, dans la portion de l’ancienne province irlandaise d’Ulster encore occupée par les Britanniques.
Les Britanniques se sont servis des colons bengalis en Birmanie pour administrer l’État d’Arakan, au bénéfice des intérêts britanniques. Depuis lors, ils ont périodiquement perpétré des massacres de la population bouddhiste indigène de la région de l’État d’Arakan. L’historien Aye Chan écrit:
L’une des causes sous-jacentes de cette violence commune était le Système de Zamindar, importé du Bengale par les Britanniques. Selon ce système, les administrateurs britanniques accordaient aux propriétaires terriens bengalis des milliers d’acres de terres arables, dotés de baux de quatre-vingt-dix-neuf ans. Les paysans d’Arakan, qui fuyaient le pouvoir birman et qui revenaient chez eux après l’annexion britannique, se retrouvèrent privés des terres dont ils avaient, par héritage, été les légataires. Les Zamindars bengalis (les propriétaires terriens) n’ont pas non plus voulu des Arakanais comme locataires sur leurs terres. Des milliers de paysans bengalis furent importés du District de Chittagong pour y cultiver la terre. (Rapport sur les Opérations de Colonisation dans le District d’Akyab 1887-1888:2, 21)
Les paysans colons étaient fortement sous l’influence du mouvement « Faraizi » du Bengale, qui reposait sur des enseignements wahhabites importés d’Arabie. L’idéologie violente professait « l’installation des ikhwans ou frères dans les communautés agricoles proches des ressources aquifères. Les paysans selon leur enseignement, hors le fait de cultiver la terre doivent être prêts à prendre les armes dans une guerre sainte, à l’appel de leurs seigneurs. »
Les Musulmans qui causent aujourd’hui tous les troubles sont appuyés par les Saoudiens, les Pakistanais, les Turcs et les Bangladais ainsi que par les Britanniques et les Étasuniens, qui veulent balkaniser le Myanmar riche en minéraux. Je souhaite mettre l’accent sur « Musulmans qui causent tous les troubles ». Car il s’agit d’une minorité des Musulmans dans l’État d’Arakan, qui s’efforce de mener un « djihad » pour le compte des intérêts géopolitiques occidentaux et de la « guerre contre le terrorisme » d’origine sioniste en cours, étiquetée faussement et avec euphémisme, comme étant un « choc des civilisations ».
Depuis l’indépendance, la population musulmane de l’État d’Arakan est devenue la majorité, et les Bouddhistes ont subi des persécutions. Des temples sont souvent pris d’assaut et incendiés. Des viols de femmes bouddhistes locales par des hommes musulmans sont régulièrement rapportés. Les Bouddhistes d’Arakan vivent dans la peur. La violence islamiste contre les Bouddhistes dans l’État d’Arakan est souvent suivie d’attaques brutales contre des Musulmans, dans des régions du pays où ils sont minoritaires.
Un État d’Arakan indépendant qui, comme le Kosovo serbe, dépendrait entièrement des États-Unis pour sa sécurité, serait un trophée géopolitique de taille pour les USA et un outil majeur de déstabilisation graduelle de la Chine, où les USA mènent une guerre secrète par « djihad » interposé employant des terroristes ouïghours, dont beaucoup s’entraînent en Syrie et en Irak. Le Congrès Mondial Ouïghour est basé à Washington.
Les autorités du Myanmar mènent présentement une guerre de libération nationale contre deux organisations terroristes, dénommées l’Organisation de Libération Rohingya (OLR-RLO, Rohingya Liberation Organisation) et l’Organisation de Solidarité Rohingya (OSR-RSO, Rohingya Solidarity Organisation). L’OLR est soutenue par l’Arabie Saoudite, le Pakistan, la Turquie et – ipso facto – par l’OTAN. Des rapports récents d’agences de renseignement indiennes ont indiqué que Da’esh recrute désormais des Rohingyas en Inde et les envoie en Arabie Saoudite, afin d’y suivre un entraînement.
Les terroristes Rohingyas reçoivent très probablement des armes et un entraînement, des mains des renseignements militaires bangladais sous la supervision de la Turquie et des USA, tandis que les Saoudiens fournissent la radicalisation et le cash. L’histoire des réfugiés Rohingyas est une énorme opération de guerre psychologique, dont l’intention est de manipuler les émotions des consommateurs de médias de masse ignorants, qui ne comprennent pas l’histoire et le contexte géopolitique complexe du Myanmar et du Golfe du Bengale.
« Comment les Rohingyas trompent les médias du monde entier. Ne tombez pas dans le panneau! » Images d’Indonésie, présentées comme un massacre de Rohingyas au Myanmar
Avec une population de 150 millions d’individus, le Bangladesh est l’un des pays les plus densément peuplés du monde. L’état bengali est l’une des plus grandes « usines à sueur » (sweatshop – « atelier de misère », NdT) du monde, fournissant un labeur d’esclavage pour de puissantes entreprises occidentales. Cependant, l’état est incapable de fournir suffisamment d’emplois pour la jeunesse bourgeonnante du pays. Et ainsi, des centaines de milliers de jeunes Bengalis prennent la mer, en se dirigeant principalement vers la Thaïlande ou vers la Malaysie.
Exploités par une brutale mafia de trafiquants humains qui se coordonnent avec les agences de renseignement occidentales et les ONGs, ces migrants économiques échouent souvent sur les plages de l’État d’Arakan, où ont été dressés des camps de réfugiés. Ils sont ensuite recrutés par des groupes terroristes liés à al-Qaeda dans l’objectif de déstabiliser l’État d’Arakan pour le compte des intérêts occidentaux. La crise des Rohingyas est l’exemple le plus brutal et le plus flagrant de ce que Kelly Greenhill appelle les « armes de migration massives », où des êtres humains sont utilisés par un état comme armes géopolitiques contre un autre état.
En dépit de recherches exhaustives, effectuées sur le terrain au Myanmar par des chercheurs indépendants comme Rick Heizman, qui documentent abondamment et largement le nettoyage ethnique perpétré par les Musulmans Rohingya contre de pauvres paysans bouddhistes, les organisations de défense des droits de l’homme qui façonnent le consensus médiatique international n’ont fait que relayer les accusations de génocide proférées par les organisations qui le commettent elles-mêmes, c’est-à-dire les gangs terroristes organisés de l’insurrection « Rohingya ». Bien que le public soit porté à croire que des organisations comme Amnesty International et Human Rights Watch sont indépendantes, elles sont en réalité étroitement liées aux gouvernements du Royaume-Uni et des USA et fonctionnent comme agences para-étatiques impérialistes de propagande de guerre. Les organisations de défense des droits de l’homme infiltrées par des agents des renseignements occidentaux jouent un rôle-clé dans la fabrication du consensus populaire pour les interventions militaires des USA, de l’OTAN ou de l’ONU dans des pays où il est nécessaire de trouver un prétexte pour une guerre de conquête, cyniquement grimée en « intervention humanitaire ».
Tension frontalière entre le Bangladesh et le Myanmar
L’entraînement militaire présumé fourni aux terroristes Rohingya par les militaires bangladais est l’un des facteurs alimentant le conflit entre le Myanmar et le Bangladesh, où les tensions frontalières se sont récemment intensifiées. Dans son livre « The Politics of Refugees in South Asia – Identity, Resistance and Manipulation » [la politique des réfugiés en Asie du Sud – identité, résistance et manipulation, NdT], Narvine Murshid écrit:
Le Bangladesh voit-il un quelconque intérêt dans la prévention d’une lutte armée au Myanmar? Récemment, les relations entre les deux pays ont connu un litige au sujet de l’exploitation du gaz naturel dans le Golfe du Bengale. Selon le Bagnladesh, le Myanmar a empiété sur les eaux territoriales bangladaises autour de l’île de Saint Martin mais après enquête, le tribunal maritime a statué que la zone reposait à l’intérieur des frontières maritimes du Myanmar.
La politique des réfugiés en Asie du Sud
En 2012, une foule musulmane attaqua des laboureurs bouddhistes à Ramu au Bangladesh, détruisant des temples et de nombreuses maisons. Des politiciens locaux ont pris part à ces violences sectaires. Certains d’entre eux ont tenté de justifier ces crimes de haine en affirmant que la violence était causée par la frustration ressentie par les Rohingyas, qui ne pouvaient entrer dans l’État d’Arakan pour y « protéger » leurs coreligionnaires musulmans face à la « répression bouddhiste », suite à la fermeture de la frontière par l’Armée du Bangladesh. Il y a de bonnes raisons de croire que les groupes terroristes Rohingyas sont armés et entraînés au Bangladesh. L’auteur précité s’est fait dire au Bangladesh que, « ce n’est un secret pour personne que les Rohingyas ont un accès aux armes légères. » Les puissances occidentales soutiennent le Bangladesh dans cette entreprise à travers l’industrie des Droits de l’Homme, dédaignant totalement le nettoyage ethnique des Bouddhistes par les Musulmans dans l’État d’Arakan, et ignorant le fait que beaucoup des victimes de la prétendue répression de l’état birman sont des terroristes liés à al-Qaeda.
Il est possible que la CIA et le MI-6 soutiennent également quelques organisations terroristes bouddhistes, afin de discréditer le gouvernement du Myanmar. La violence s’est accrue dans l’État d’Arakan depuis l’assassinat de l’Avocat musulman des droits de l’homme U Ko Ni, le 29 janvier par des terroristes bouddhistes. U Ko Ni a été un proche conseiller de la dirigeante du Myanmar, Daw Aung San Suu Kyi. Le gouvernement birman a déclaré qu’il s’agissait d’une tentative de « déstabilisation de l’état ». Amnesty International a expliqué au New York Times qu’une réelle enquête indépendante devait être menée, afin d’élucider l’assassinat d’U Ko Ni. L’insinuation claire est que les forces gouvernementales y étaient peut-être mêlées. Nonobstant, il est beaucoup plus probable que des forces tentant d’affaiblir le gouvernement étaient en réalité derrière l’exécution de ce meurtre.
Ils font la guerre par duperie
Beaucoup d’organisations et d’officines médiatiques qui rapportent sincèrement la guerre en Syrie ont été complètement leurrées par la crise sophistiquée et bien financée des « Rohingya » au Myanmar. L’excellent service d’information iranien PressTV a ainsi relayé de la désinformation et des mensonges provenant d’organisations sionistes telles que Human Rights Watch, qui reprochent à l’état du Myanmar la violence qui ensanglante le pays. Ils n’ont fait aucun effort pour expliquer objectivement la nature géopolitique de la crise des Rohingyas, et aucune tribune n’a été donnée aux victimes du terrorisme Rohingya. La République Islamique d’Iran a, par le passé, fait des erreurs politiques majeures. Dans les années 1990 l’Iran a soutenu les Moudjahidines bosniaques, collaborant avec les USA pour faire parvenir des armes aux terroristes qui massacraient les civils serbes pour le compte des pays de l’OTAN. L’Iran espérait ainsi acquérir de l’influence en Europe, et a été leurré par la propagande occidentale qui diabolisait le gouvernement serbe.
Les Israéliens ont joué un rôle central dans cette tromperie en exprimant un soutien en faveur des Serbes. Les relations entre Israël et la Serbie avaient été bonnes. Mais des agents de désinformation comme le journaliste Robert Fisk ont fait tout un foin du soutien israélien à la Serbie, créant ainsi dans l’imagination du gauchiste libéral bien-pensant des analogies entre l’oppression des Palestiniens par le régime israélien, et la répression serbe des terroristes bosniaques et kosovars. Le 6 janvier 2006, dans une chronique du journal The Independent sur le Premier Ministre israélien Ariel Sharon, Fisk a écrit:
Les admonestations sonores de Sharon contre la guerre de l’OTAN en Serbie de 1999 ont largement été oubliées à l’époque où il était Premier Ministre, parmi ses discours de haine contre le « terrorisme ». Onze ans plus tard il avait sympathisé avec l’objectif politique de Slobodan Milošević: empêcher l’établissement d’un état albanais au Kosovo. Cela, disait-il, allait mener à la « Grande Albanie » et fournir un havre à – que les lecteurs retiennent ici leur respiration – la « terreur islamique ». Dans une interview accordée à un journal de Belgrade, Sharon a dit que « nous devons nous tenir à vos côtés contre la terreur islamique.«
Bien qu’il soit un criminel de guerre et un boucher, Sharon exprimait parfois des opinions qui n’étaient pas en phase avec le Sionisme mainstream. Comme je l’ai souligné dans ma série sur la guerre du Sionisme en Europe, Sharon a pu être assassiné à cause de son aveu stupéfiant qu’Israël allait devoir mettre fin à l’occupation illégale des terres palestiniennes. Robert Fisk est, et a toujours été un agent de la désinformation et de propagande de guerre de l’OTAN.
Une couverture médiatique polarisée du Myanmar
Dans l’article précité, il entend que le lecteur croie que l’objection de Sharon au bombardement par l’OTAN de la Serbie était une mauvaise chose, simplement parce Sharon croyait que le soutien occidental en faveur du « djihad » islamique allait, dans ce cas précis, menacer la sécurité d’Israël. La réalité est que la guerre contre la Serbie a sonné le début d’une suite de guerres brutales d’agression contre des états-nations indépendants, et qui faisait partie d’une volonté de susciter un ordre mondial dominé par Israël. Mais çà, vous ne le lirez pas dans les chroniques trompeuses de Fisk, qui sont d’un frénétique libéralisme de gauche impérialiste. En diabolisant l’un des camps d’une guerre complexe, et en fournissant des justifications pour une campagne de bombardements qui a mené à une perte massive de vies innocentes en Bosnie, en Libye, en Syrie et au-delà, Robert Fisk devrait être jugé pour complicité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Fisk est un auteur habile et la plupart des gens échouent à voir comment il travestit sans cesse la vérité. L’OTAN n’a jamais soutenu les Palestiniens ou offert d’intervenir, alors qu’ils subissaient les bombardements massifs du régime sioniste. Cependant, l’organisation a bel et bien appuyé les terroristes et les trafiquants de drogue de l’Armée de Libération Kosovare. L’Iran n’a glané presque aucun avantage de son aventure géopolitique en Bosnie. Le régime « indépendant » bosniaque pro-US a ensuite voté pour le maintien des sanctions à leur égard aux Nations Unies! Une grande part de la diabolisation des Serbes provient de Bernard Henri-Lévy, un Sioniste fanatique et agent de chaos du « Nouvel Ordre Mondial ». Le Sioniste français Bernard Kouchner a été un autre acteur majeur de la destruction de la Yougoslavie.
Désormais, les mêmes mensonges et distorsions de la réalité se voient publiés par PressTV, comparant la répression de l’insurrection terroriste Rohingya par le gouvernement birman au génocide israélien des Palestiniens. Les auteurs de PressTV qui publient ces inepties feraient bien de songer au fait que l’Iran est confronté à une guerre majeure contre les États-Unis. Les mêmes groupes qui massacrent des civils bouddhistes au Myanmar ont posé des bombes dans des mosquées à travers l’Iran ces dernières années, et ils n’hésiteront pas à trancher en morceaux les Musulmans chiites iraniens lorsque la « Babylone » sioniste déferlera en Perse!
Le Guide Suprême iranien, l’Ayatollah Khameneï, a été sans équivoque dans sa condamnation du terrorisme takfiriste. Mais il existe une cinquième colonne opérant aux plus hauts niveaux de la République Islamique d’Iran pour le compte du Sionisme. Si l’Ayatollah Khameneï ne prend pas de mesures pour extraire ces individus de positions de pouvoir et d’influence, la République Islamique d’Iran pourrait devenir la prochaine Syrie.
Des milices bouddhistes commencent à émerger à travers le Myanmar; ils préviennent les citoyens de s’armer et de défendre leur race, leur religion et leur patrie contre l’invasion bengalie. Les tensions sociales et religieuses ont déjà été manipulées par l’Occident, dans le passé. En 2007, la CIA organisait la « révolution de safran » – une révolution de couleur qui s’est servi de moines bouddhistes comme bélier contre l’état, afin de faire progresser les intérêts géostratégiques occidentaux dans le pays.
Au dire de tous, Wirathu est un criminel violent qui dirige des foules ayant coûté la vie à des milliers de personnes, et qui ont créé une crise humanitaire qui engloutit lentement toute l’Asie du Sud-Est. Pourtant Wirathu compte encore parmi les soutiens les plus audibles d’Aung San Suu Kyi, et pèse fréquemment sur les décisions prises au plus haut niveau, par le parti de Suu Kyi. En outre l’Occident a échoué à le condamner ou à imposer la moindre sanction contre lui et, par le biais de ses propres divers médias grand public continue de lui accorder des interviews, ce qui entretient sa crédibilité et son influence.Ainsi qu’écrit plus haut, il peut y avoir des terroristes à la solde de la CIA au sein de la population bouddhiste. Le moine bouddhiste Ashin Wirathu a été accusé d’incitation à la haine raciale et au massacre contre la population musulmane. Le magazine Time a publié une photo de lui en couverture d’un de ses exemplaires portant la légende: « Le visage de la terreur bouddhiste ». J’ai visionné plusieurs documentaires et reportages médiatiques qui dédaignent purement et simplement ses arguments, selon lesquels il prend la défense de son peuple contre le terrorisme islamiste. Les crimes présumés commis par les Bouddhistes contre les Musulmans sont immanquablement confirmés, tandis que les crimes présumés commis par les Musulmans contre les Bouddhistes sont tout simplement ignorés, sans la moindre investigation. Les allégations contre Wirathu possèdent peut-être un fondement, mais j’attends toujours de voir quoi que ce soit pouvant être considéré comme une enquête objective et impartiale.
Wirathu semble donc être un « criminel violent« , « au dire de tous« . La BBC a diffusé un documentaire intitulé « Notre Monde: le Moine Extrémiste du Myanmar » [en anglais, « Our World: Myanmar’s Extremist Monk« , NdT] où le doute n’est laissé à personne quant à l’identité des « gentils » et des « méchants » dans la guerre civile en gestation au Myanmar. Dans ce documentaire de la BBC des meurtres épouvantables, commis par des Bouddhistes contre des Musulmans, sont examinés avec attention. Des membres des familles sont interviewés, etc., mais le respect correspondant n’est absolument pas témoigné aux familles des victimes bouddhistes. Il nous est annoncé que les autorités ont interrompu le tournage du documentaire, et ont emmené l’équipe de la BBC pour leur poser des questions et vérifier leur accréditation. Le sous-entendu est que le gouvernement du Myanmar aurait quelque chose à cacher. Mais il est clair que c’est la BBC qui essaye de dissimuler l’information. La BBC n’a pas interviewé un seul fonctionnaire du gouvernement. Leur point de vue est totalement absent.
Nous ne disposons d’aucune information concernant des victimes bouddhistes d’agressions islamistes, en dépit de l’aveu par la BBC que les photos que le Moine Wirathu leur a montré sont si horribles et graphiques qu’elles ne se prêtent pas à la diffusion. Il nous est seulement dit que Wirathu n’a cure des victimes musulmanes. Wirathu pourrait rétorquer la même chose à propos du manque de compassion de la BBC pour les Bouddhistes. Nous pouvons voir des preuves exhaustives de la destruction de mosquées à Meiktila par des Bouddhistes, mais rien sur la destruction islamiste de temples bouddhistes à travers l’État d’Arakan. Il nous est péroré que le gouvernement ne fait rien pour faire cesser la violence bouddhiste, et quelques minutes plus tard il nous est annoncé que Wirathu a été incarcéré pendant neuf ans, précisément du fait de ses présumés crimes politiques.
Le reporter de la BBC Jonah Fisher montre au « moine malfaisant » une vidéo d’un homme musulman se faisant rosser à mort par des terroristes bouddhistes. Le reporter lui demande si sa prédication ne contribue pas à une telle violence. Après avoir condamné la violence qu’a subie le Musulman, Wirathu répond:
« Si le conflit avait commencé du fait de mes enseignements dans les lieux où je prêche, alors nous aurions pu en être les initiateurs mais ce n’est pas ce qui s’est produit. Ils nous ont attaqués et nous avons répliqué, c’est ainsi que je le vois. » Une faction des moines bouddhistes, instrumentalisée par la CIA dans la « révolution de safran » en 2007, veut que le mouvement nationaliste 969 soit écrasé parce que c’est un « obstacle à la réforme démocratique ». Traduit en langage géopolitique, le nationalisme de Wirathu est un obstacle aux plans occidentaux de balkanisation du pays. Thein Sein, précédent Président, était moins favorable à l’autonomie régionale de l’État d’Arakan que l’est Daw Aung San Suu Kyi. Thein Sein soutient Wirathu.
Wirathu a proposé une législation prohibant le mariage des hommes musulmans avec les femmes bouddhistes. Il est parvenu à rassembler deux millions de signatures, afin que cette pétition soit présentée devant le Parlement. Le projet de loi est ethno-religieux et des observateurs occidentaux affirment qu’il est raciste, mais il s’agit d’une proposition tout à fait raisonnable d’un point de vue nationaliste bouddhiste. De nombreuses femmes bouddhistes sont converties à l’Islam et la population islamique s’accroît rapidement. La population indigène se sent menacée, et prend des mesures pour défendre sa culture et son identité. Des règles similaires existent dans de nombreux pays islamiques mais personne ne mentionne ce détail. Par exemple dans la République Islamique d’Iran, les hommes musulmans ont le droit d’épouser des femmes non-musulmanes mais celles-ci doivent se convertir à l’Islam, garantissant ainsi la continuité de l’Islam comme religion d’état.
Il nous est dit que Wirathu porte un message « haineux » et « intolérant ». Wirathu semble effectivement honnir l’islamisation du Myanmar, et il n’a aucune tolérance envers les nombreux crimes contre l’humanité perpétrés par des terroristes takfiris. Il veut que les Musulmans restent une minorité, et condamne les actes de violence commis à leur encontre. Que de haine et d’intolérance…! Un documentaire de PressTV intitulé: « Le Moine Raciste du Myanmar » aurait pu être produit par la BBC, CNN ou Channel 1, la chaîne israélienne! Wirathu est décrit comme un « fasciste » et diabolisé de son début à sa fin.
Ces dernières années, les États-Unis ont redéployé leurs forces dans le Pacifique Sud dans ce qui ressemble à la préparation d’une confrontation militaire avec la République Populaire de Chine. Les terrorismes de soutien, islamiste et lamaïste, sont deux pôles importants de la stratégie militaire de Washington contre la Chine. Un individu depuis longtemps à la solde de la CIA j’ai nommé le Dalaï-Lama, a publiquement condamné le gouvernement du Myanmar pour sa « répression » des Musulmans Rohingyas.
La CIA a financé des insurrections terroristes au Tibet depuis que les communistes chinois ont libéré le pays en 1950, mettant un terme à des siècles de servage et d’esclavage brutal. Le Dalaï-Lama, qui est exécré par de nombreux Bouddhistes authentiques, compte sans nul doute sur la forte présence de terroristes takfiris au Xinjiang pour occuper l’Armée de Libération du Peuple, pendant que le terroriste lamaïste continue d’être fomenté au Tibet. Les conditions pour une guerre civile sont mûres. La « communauté internationale », c’est-à-dire les États-Unis, soutient évidemment la guerre secrète du Bangladesh contre le Myanmar car il s’agit de contrer l’influence chinoise dans le Golfe du Bengale et de se servir de l’État d’Arakan comme base d’opérations pour le « djihad » imminent, appuyé par les USA, dans le province occidentale chinoise du Xinjiang; et ainsi que pour déstabiliser la Thaïlande, la Malaysie et l’Indonésie. Bien que l’élection du Président Donald Trump puisse supputer un changement d’orientation US, la CIA étant en conflit ouvert avec le président US sur la politique étrangère, il est probable que cela demeurera « business as usual« , pour la machine de guerre militaro-industrielle US.
En 1942, plus de 50 000 Bouddhistes ont été massacrés par des Musulmans « Rohingyas » à MaungDaw dans l’État d’Arakan. Les massacres de civils bouddhistes ont depuis été d’une régulière occurrence, d’échelle massive ces dernières années. Le modus operandi Rohingya est d’accuser la victime. Rick Heizman est l’un des rares chercheurs indépendants qui aient documenté le génocide en cours de paysans bouddhistes pauvres, par des terroristes « Rohingyas » soutenus par l’Occident. Le travail de Heizman pour l’Organisation Arakane pour les Droits de l’Homme et le Développement est le fruit de recherches exhaustives. Le Dr. Leider, cité plus haut, est lui-même l’un des rares experts ayant entrepris une approche scientifique du problème Rohingya. Il a dénoncé l’analyse médiatique internationale et des groupes de défense des droits de l’homme, qu’il considère biaisée et jouant sur le facteur émotionnel. Il a déclaré aux médias birmans, « les journalistes ont besoin de faire plus attention à diversifier leurs sources de documentation. »
Aucune reproduction ou réimpression sans permission explicite.
Image de couverture: merci à l’utilisateur de Flickr DYKT Mohigan; utilisée sous licence Creative Commons. L’image n’a pas été altérée.
Dear Gearoid O Colmain,
You write a fantastic article on Rohingya ( Bengali) and Myanmar. I am very happy to read the article and the way you write story is amazing. Let me ask you where did you get the mandate from to use the word » terrorist » to refer to rohingya? You mentioned that 50000 Buddhist people were massacred by Muslim but you don’t know more than 200000 Muslim were massacred too by Buddhist. If you want to be sincere with what you are doing, please get the true picture of both sides before you write on any situation.
Spécialiste autoproclamé de pacotille ce pauvre désœuvré s’est donné comme mission enculer des mouches. Bourrées de mensonges, manipulations et commissions ce torchon est à l’image de l’auteur, un trou de balle monumental, excrément de l’oxydent décadent. Je pleins ceux qui lisent ce type d’article pour se faire des avis au lieu de chercher eux même.
Zahid, if you are going to make such statements (200,00 Muslims massacred by Buddhists), please at least provide some unbiased evidence of this, otherwise you are just parroting the same lies being pedalled by the BBC, Sky, CNN, etc and their helpers in Amnesty and Human Rights Watch.
Great article i have ever read ….
Thanks for posting up another great article.
An overall description about so called Rohingya in Rakhine state, Myanmar. This article is so true in relentless efforts delving into this matter. I am from the neighbouring country of Myanmar sending LOVE and utmost RESPECT to Gearoid O Colmain…Salute!
This journalist is my hero. MSM lies.
Bravo !! An excellent article. Facts laden and truely unbiased article on the subject.Finally someone other than Mr. Rick Heizman is shedding the light on the subject unfolding the blatant lies, disinformation,twisting,distortion on the subject against Buddhists in Myanmar country by a gang of OIC,UN, the US and the Western liberal media and their governments each for their own selfish geopolitical interests . Actually they all are misleading the world on the subject with the hidden agenda of their own self interests.
Quel tristesse pour notre monde aujourd’hui ! Je suis dans le regret de dire que ce monde est en train de périr sous l’emprise du capitalisme pure et dure qui ,est démunie de tout esprit d’hummanité. Faisons une analyse comparée:
Premièrement, quand le terrosisme a éclaté ces dernières années, certains l’ont confondue à l’Islam, ce qui à entriné une islamophobie à travers le monde. Les musulmans pour se justifier ont beau crier que ces pratiques des terroristes n’a rien à avoir avec les prescriptions musulmanes et que c’est un montage des occidentaux pour dénigrer l’Islam et pervertir le monde à leur guise. Mais cette thèse n’a jamais convaincu les non musulmans. Ce qui est trouvé dilatoire et le refus des musulmans à reconnaître que leur religion est violante selon eux.
Deuxièment, voilà les Rohingya qui sont massacré parce qu’ils sont musulmans disent-ils. Aussi bizare que celà puis paraître celà semble être trouvé normale selon ce article et que la même preuve de la main caché des occidentaux vient d’être évoquée encore ici.
Alors je pose les questions suivante:
1- Si c’est vrai que ce sont les occidentaux qui sont derrière ces deux cas que j’ai évoqué, alors que devraient dons faire le reste du monde en général et les croyants en particulier ?
2- Est-ce que l’Islam est utilisé aujourd’hui comme outil de manigance des occidentaux ?
3- Le monde pourra-t-il avoir la paix durable en encourageant la violance religieuse ?
4- Peut-on donc affirmer aujourd’hui que les musulmans peuvent faire objet de tout abus et violance, et celà parraitra toujour normal au yeux de l’oppinion mondiale ?
Encore un journaliste mercenaire !
Merci pour ce précieux article.
With any written article one must always question the underlying motives? Why is this article lopsided in favour of Buddhist acts of disproportionate violence.
Where is the ccritique of the British under who’s so called orders these so called massacres were carried out?
A journey man clothed Academic whom fails to even justly render accounts of history.
Citations of direct sources? Not just another academics works wouldn’t gona miss?
Thanks for this excellent article. I posted it here on Facebook page: https://www.facebook.com/groups/dprkfriends
There is also a North Korean dimension to the crisis. The Burmese are being softened up for an upcoming visit by US Ambassador Yun whose top agenda will be discussing North Korea. The atrocity propaganda campaign wielded by the powers-that-be have put Myanmar on the defensive. They want to cut off Burma from North Korea completely to isolate that nation even more. Myanmar is one of the main allies of North Korea. North Korea has been supplying it with arms over the years. The recent Bangladesh central bank heist of $81 million that was blamed on North Korea by the NSA is no doubt propaganda aimed at creating a distance between Bangladesh and North Korea. Bangladesh has been courted by the US, and this would explain its actions in the crisis.
la shoah n’a jamais existé non plus. c’est une fable.
Bonjour Gearoid,
Dans une contribution au journaux en ligne “Riposte Laïque” et “Résistance Républicaine”, en réponse à un échange avec La Mosquée de Paris à propos des Rohingyas.
Dans ce cadre, m’autorisez-vous à mettre un lien avec votre article qui apporte une lumière objective sur cette actualité que peu de médias relaient objectivement ?
D’avance, je vous remercie.
(Vous pouvez me contacter sur mon adresse email.)
Bien à vous,
Jean-Louis Chollet
Pity that you jump from one subject to another.
you would have stayed focus on burma, I would have shared this article with pleasure in the name of neutrality and for the « diversification des sources ».
However, you showed that you were, yourself, partisan of some ideas, idealogy and, i daresay, of « parti pris ».
pity.
Humm.. Stink, like a Kosovo Mark II !
Let us hope that China doesn’t have a Yeltsin ?
The article seems to lean more towards disinformation rather than information. A minority never stands up to the fight the majority unless for some reason it has had enough. Where ever there is genocide taking place on a massive scale always understand that land is being procured for some nefarious reason. In the Rohingyas case it is the resources well hidden under that land which is also being eyed not just by the Burmese but by the International Bankers too. The only true loser in this situation will be the Burmese government and its people for they will earn a bad name for themselves and will not be benefitted by what they so desire and as a result ending up with a lot of blood dripping from their hands too.
Thank you writer so much for this excellent article! This reflects what is reality truly. Liars throughout the whole World don’t like to see such expressions.
This is a reply to nora polloshka. My previous reply using the reply button got deleted for some reason. Gearoid Colmain outlines usefully for us readers the Iranian view on the situation. This is important to know because Iran is an influential Shiite nation. That being said, it is disappointing that Iran decided to take the position it has, a position I am sure stems from religious bias (I am aware of the Shia and Sunni divide but that is mostly due to hostility of the Sunni to the Shia – Iran has been very supportive of Sunni Muslims in most cases where they needed support, eg, Palestinians.) So, it is interesting to find out that Iran did the same thing with regards to the Yugoslavian War. This shows a pattern of behavior on Iran’s part. As for Myanmar’s ally, North Korea, it is firmly in the Burmese camp. So Iran should really re-consider its position. DPRK is allies of both. Myanmar is the stronger ally – it has been an ally for longer and the relationship has been going on (secretly now) until this day. Simply put, if Myanmar goes down, DPRK goes down. And the US knows this too, so this is why Myanmar has become a target of this atrocity campaign; why it has burst onto the world stage – it is orchestrated. Other reasons why Myanmar is targeted is Myanmar is neighbors with China. And Myanmar’s resources are attractive too to many global elites. And so is Myanmar’s continued support of the US dollar.
So Iran has to take its blinders off. It cannot afford to lose an ally or see an ally go down. These non-aligned nations must stick together for survival.
These days atrocity propaganda campaigns are becoming more prominent as a tool of the global elites to cause destabilization in target nations. Minorities are being manipulated in this campaign. They are the useful tools to put the majority on the defensive.
Leftists cannot any longer claim the moral higher ground. It was under a liberal government (Obama’s) that the war on Syria got started and Libya was invaded. Atrocity propaganda campaigns were used to great effect to justify the interventions in these cases, and the left wing groups and human rights organizations and other NGOs played and still play a large role in those conflicts – see antifa and Kurdish groups in Syria.
Therefore, we cannot view the minority as automatically the victim here. When « weaponized », literally (by being given arms as many Bengali are being given and anti-Assad Syrian militants have been given) as well as figuratively – by being given a platform on the world’s media and support by these left wing groups (including Amnesty International) and right wing groups like Human Rights Watch, the lines between left and right get blurred.
What we see in Myanmar today is a case of an activated minority – most of this minority are not indigenous to Myanmar but relatively recent illegal immigrants – waging a pys-op war against the majority, aided by the full might of the western powers and the billionaire-funded NGOs and the fully compliant media, almost acting as an accomplice of the global elites.
So it’s not simply a case of the Burmese majority against the « Rohingya » minority, but a case of a small country being assaulted by the propaganda warfare of the world’s most powerful and militarized superpower nation, the USA, and its allies, including the UK and other western European nations, Saudi Arabia, UAE and so on, and now even IRAN. Myanmar is in danger.
You are very fair person from Iran.
Respect you.
My Dear Gearoid O Colmain,
That is absolutely right about bengali crisis near myanmar bangaladesh border area.
I sincerely appreciate you to mention it
allover the world especially in muslim communities.
My Dear Gearoid O Colmain,
That is absolutely right about bengali crisis near myanmar bangaladesh border area.
I sincerely appreciate you to mention it
allover the world especially in muslim communities.
Instead of Western governments, leftist NGO’s are coordinating the immigration just as in Europe. It is sad that a good article is infused with Marxist rhetoric. It is the mental disease of our times.
A Ghearóid
Argóint casta agus cliste. Nuair a mbíonn lucht mór gan airgead ná cumhacht is minic a bíonn luchtanna eile ag cur isteach ar an scéal.
Na pobail Muslim i Myanmar, nách é Araibis a dteanga trácht agus oideachais, agus as sin, teanga an idirlíon acu freisin?
Anois le Francaise agus Béarla ag obair go cruinn agat, saghas dhátheangachas, nách mbéadh sé éasca go leor duit leagan Gaelach agus leagan Aireabach a foilsint ar leith?
le meas, ar aon chóir,
Richard
I expect the atrocities committed by the poor innocent Burmese army in Kachin and against the Shan and Karen peoples are also part of this monstrous conspiracy that Mr O’Colmain just plucked out of his arse.
The figures of murderous atrocities you cite are just made up, and most of the ‘thousands of allegations’ you blithely quote come from the same army and authorities who are doing the killing.
The fact of the matter is that the Burmese Army has form in massacres going back decades, particularly around the Thai border where all the gold and precious metals are.
Have hundreds of thousands of Rohingya simply risen up, committed atrocities against the poor, innocent Burmese – and then fled across the border into Bangladesh because they want an improved lifestyle?
Jesus, and I thought the white supremacists backing Trump in the name of patriotism were bad…
Trying to eat the margin of the leather
We have been worried recently about the blood-shed conflicts which almost every one hears in Rakhine State. We cannot even guess the day on which the people from the Northern part of Rakine State can live in peace and stability. Let me put up several things about this problem as much as I can reach out.
These fresh conflicts occurring in Buthedaung, Maungdaw and Rathedaung townships do not currently occur. It triggered in 1942, a time the British rulers retreated and the Japanese entered Myanmar. It has been for 75 years. We have to understand these problems as the source of the political strategy of the certain foreigners who tried to sunder a part of land in Rakhine State and created as their own land. We have taken notice that these problems starting from 1942 gradually transformed into the features in 2012. It is the final strategy in cases occurring in 2017. In the other words, it is the attempt to occupy the Rakhine State using human-waves.
They have used this strategy since 1951. It could be seen in the incident in which they held the Alalthankyaw Conference in that year and they claimed the following facts.
Nothern part of Rakhine State had to be recognized as a separate free Muslin State. It had to be the same level of Shan State, Kachin State, Chin Special Division etc., which were already organized in accordance with the constitution of Union of Myanmar. Since, then, they revealed their objective to establish a state of autonomy. Since they were neither Myanmar citizens nor Myanmar ethnic groups, the government of at that moment did not let it.
Therefore, Mugyarhidin insurgents appeared and their rebellion were against the State. They made guerilla warfare. Then they disintegrated in several years. In 1988, with the movement of the activities of Democracy, they again appeared hoisting the red flag. At that time, they were aided by the organization abroad like O.I.C and what their objective and strategy were grew clearer and clearer. They plainly declared that their objective to establish the Islamic land in Rakhine State. That opinion occurred in Saudi Arabia in late 18th century. It aimed that every land that could be cultivated and grown had to be occupied for all muslin brothers. Then the land had to be divided for them and set up the societies based on agriculture. Then, they had to get ready to participate in Jihad. Every Malawi also told their disciples that every land on earth was created by their god and every muslin had rights to live on it.
The second is the term of their nationality. They themselves self-identified as Rohingya. They ask for to be identified them as Rohingya forever. Ban Ki-moon, the former Secretary General, and Yanhee Lee, a Special Rapporteur on Myanmar, recommanded that one had to call the name the nationality which the people of that nationality wanted to be called. If so, there is a problem because that meaning of Rohigya is Rakhinethar(Arakanese) in Bengali. Therefore, if the Bengalis who are not Rakhinethar (Arakanese) are called as Rohingya, it will be a disrespectful insult upon the real Rakhinethar (Arakanese) and a being unjust. If the usage is called human right, it will surely be contemplated as a break of human right on real Rakhinethar (Arakanese).
Mr. Andrew Patrick, the ambassador of Britain to Myanmar, pointed out that the problem was not concerned with the international affair but just the one that only Myanmar Hluttaw has to determine. The Government of The Republic of the Union of Myanmar perpetually insist that the term Rohingya is never in the history of Myanmar and it is just the meaning of Rakhinethar (Arakanese) in Bengali.
The third was the attempt that Rakhine State would be separated from the territory of the Union of Myanmar and established as an Islamic State. It is the same as Kosovo which was separated from Serbia, the constant enemy of muslin world. The principal attention was to decompose Yugoslavia after Balkan war. Here, one of the United Nations’ agreements which refers to Responsibility to Protect (R to P) becomes a deduction which is what they want to inferred as much as they like. The definition of R to P is that if a government cannot protect the persecuting on a race in a country, the international community must invade and protect them.
Taking a good favour upon the this point, one could vividly seed that they tried to make the international community to invade the problem of Maungdaw and Buthedaung because U Shwe Maung who was the former Member of Parliament repeatedly said it need the international community’s pressure to invade that conflict there. Here, we need to make worldwide awareness in which they were just those who started terrorism in Myanmar. We also need to make international community know that due to their demand of the terrorists, if the territory of Rakhine State is separated, it will be directly opposite to the charter of the United Nations.
Meanwhile, there was a blatant insult upon our sovereignty. It was the declaration from the Bengali Muslin conference helt on 1st August, 2012, in London. It stated that they were going to establish Islamic Rohinland, which would be 16042 square kilometers by area and the capital city will be Sittway.
In fact, we cannot be taken action with R to P. It is clear that the problem is just our internal situation. They are not repressed by the Government of Myanmar. They are only those who violated the constitution of Myanmar and are trying to separate the part of the territory and establish their own State. Then, let us look at the timely action when Kofi Annan’s report came out. In his report, the term ‘Rohingyas and Bengali’ which can be arguable and the State Counsellor also suggested was not used, he said. It was clear that Kofi Annan’s commission did not recognize the term Rohingya. Therefore, on that very day, they attacked over thirty police posts and an army battalion at the same time.
For the above mentioned reasons, these terroristic attacks are the movement that insult our sovereignty and the attempt to rob the land which owned by the ancestors Rakhine people. It is like a saying, “Sleeping on the leather; one trys to eat the margin of it,” isn’t it ?
Ce que tu dis est peut être vrai, mais assimiler des musulmans a des terroristes prouve bien que tu es toi même terroriste dans ta tète, il te manque juste le contexte idéal pour transformer ta haine idéologique pour le musulman en des actes de violences
I was watching on TV a particularly dumb « explanation » of the « rohingya » problem in Burma. They showed two different groups of people. One group looked to me like Indians, you know: from India. The other group looked Burmese, you know: a bit like Thai. The commentators pretended not to notice that. I switched it off and thought « rohingya » had to be some kind of bogus propaganda word. So I searched for « rohingya propaganda word », which led straight here. Thank you, Gearóid, for setting it out so clearly. Bengalis! So simple! Why doesn’t everyone call them that?
These so called Ros go for soft civilian targets rather than arm to arm combats.
With Qaeda, Pakistan, ISI and Saudi connections to kill as many innocent civilians, run, hide, play victims and domniate whereverver they are, there is no name for these fictional people other than ‘terrorists’.
so just a nazi type web site spewing jew htred
I think you’re leaving out the fact that the Burmese Military Junta wanted to give the Rohingya citizenship but it was not supported and caused an uproar by the US-backed Aung San Suu Kyi’s supporters. The military even intervened to stop violence by her supporters who were targeting a Rohingya camp. And you spend too much time demonizing the Muslim populations while not demonizing the Buddhist extremists violence. Your article is completely biased most of the Rohingya are innocent victims caught between two extremists factions both supported by the West (the Buddhist terrorists and the Muslim terrorists). All those other Countries i.e. Saudi Arabia are Western vassal states that heavily rely on them for security and do what they’re told to do.